Nous sommes retournés à Andorhal, au lendemain des événements que je détaillais dans la page précédente.
Nous souhaitions mettre un terme aux agissements du nécromancien, à la tête de tous ces maux.

Arrivés sur place, nous comprirent rapidement que ce combat ne jouait pas en notre faveur. Le nécromancien avait dépéché pour nous des créatures viles et maléfiques, qu’il avait ressuscité, dans le but de nous terrasser.

Le combat fut âpre et bien inégal. Alors que nous tentions de vaincre goules, monstruosités et mages squelettiques, nous avons aperçu au loin une véritable armée de morts vivants approcher lentement vers nous.

Mais notre détermination nous a poussé à continuer le combat. Malgré mes pouvoirs limités, j’ai tenté, de toutes mes forces, de combattre ces créatures.

Aux cotés des Chevaliers Percifal, Cyrno, de l’Ecuyer Altred et du Pelerin Kenthal, nous furent bientôt rejoints par le Seigneur Ethann, tout juste remis de ses blessures.
Mais les coups portés étaient rapidement dépassés par les coups reçus.

Le Pelerin Kenthal du se protéger, pour ne pas y laisser sa vie.
Le Chevalier Percifal donnait toute son énergie à combattre une monstruosité, et malgré de belles attaques, les assauts de la créatures lui causaient bien des blessures.

Quand à moi, les morsures des goules commençaient à m’affaiblir. Je me refusais à un repli. Je voulais que le nécromancien comprenne à qui il avait à faire.

Mais, blessé, je fut contraint de poser le genou au sol, fortement affaibli.
Le Seigneur Ethann accouru à mon secours.

C’est à cet instant que quelques tintement se firent entendre au loin. Des tintements qui rappelaient les cloches de la Cathédrale d’Hurlevent.

Mes mains commencèrent à émettre une lumière d’or. Puis je fut soudain baigné d’une chaleur apaisante et bienveillante. (modifié)

Je connaissais cette énergie. Alors que tout semblait perdu, elle venait à moi. Pourquoi maintenant ?
Mes questions eurent rapidement une réponse, quand une voix douce et réconfortante envahit la zone de combat:

Mon jeune ami, mon enfant. Voila que tu retrouves une voie que tu avais quitté il y a bien longtemps, à présent. Tu es plus fort. Tu as retrouvé ta raison d’être. Tu as retrouvé ta destinée.

 

Tu es un guerrier de Vie, tu répandra la Lumière, comme tous, vous l’avez fait ce soir, et le faites chaque jour. Observe ce grand Guerrier.

Je me tournais vers Cyrno. Il portait une pierre précieuse dans le creux de sa main. La pierre brilla et un rayon de Lumière en émana, pour me frapper en plein coeur.
Alors que j’étais submergé de lumière, mes vêtements commencèrent à disparaitre, pour laisser place à mon armure d’antan. Celle que j’utilisais, alors que j’étais un prêtre de Lumière, bien avant les ombres

La voix douce reprit:

Par lui, accepte ce don. Par lui, je revient à toi. Baigne tes camarades dans cette béatitude, redonne leur la force de vie qui a été durement mise à l’épreuve ce soir. Soigne les, comme tu le feras désormais pour toute personne dans le besoin.

 

A présent, reprends ton chemin d’antan, n’oublie pas les enseignements de ton Seigneur, et du Porteur de Lumière avant lui: la Foi est ton seul bouclier.

 

Désormais, tu répandra cette Lumière qui brille de nouveau en toi, plus forte qu’aux premiers jours. Tu la répandras, avec autant d’amour et de bienveillance que la Foi qui t’anime et l’amour que tu porte à tes compagnons.

A mesure que ces mots étaient prononcés, je ressentais une puissance que je n’avais jusqu’alors encore jamais ressenti.
La Lumière revenait à moi, sur ces terres désolées, telle un signe d’espoir, un signe de vie, là où nous ne voyions plus que la mort.

Mes blessures se refermèrent, je débordai bientôt de Lumière. Regardant mes compagnons en souffrance, je laissait éclater cette force de vie tout autour de moi. En lévitation au dessus du sol, des salves de lumière émanaient de mon corps, et soignaient mes frères, leur redonnait force de vie et espoir, anéantissant au passage les ennemis proches.

J’étais redevenu un prêtre de Lumière, béni par elle, voué à accomplir ma destinée.

Malgré cette félicité, nous restions toujours en infériorité, et l’armée de goules et de morts vivants approchaient de plus en plus de nous.
Nous prirent refuge en Âtreval, une ville située non loin, et dont les portes furent scellées après notre passage.

Nous pouvons enfin souffler un peu, et préparer notre retour à Andorhal. Il nous faudra d’autres alliés pour mener cette guerre, qui s’avèrera très certainement un combat long et difficile.
Mais nous vaincrons, j’ai foi en mes frères et soeurs. J’ai foi en notre Seigneur Ethann, digne descendant d’Uther. Et j’ai foi en la Lumière, qui coule désormais également dans mes veines.